Tour de l’Aiguille de Venosc - par les lacs du Lauvitel et de la Muzelle
Randonnée pédestre dans les Ecrins
Itinéraire
Un panneau à l’entrée du parking indique la direction du lac du Lauvitel, il s’agit de suivre la petite route qui remonte le hameau, passe entre les dernières maisons et se transforme en un très beau chemin empierré. Lors d’une première intersection, choisir le chemin de gauche, « les Selles ». Il passe en forêt un petit canal d’irrigation, plusieurs prises d’eau, avant d’atteindre à découvert au milieu des blocs de roche le lac du Lauvitel, après une heure de marche environ.
Repérer sur la gauche du lac un sentier qui s’élève droit dans la pente en direction du col du Vallon. Après cinquante mètres mal tracés, le chemin monte en lacets jusqu’à 1700m d’altitude où il part plein sud passer un gros ravin (passage en pointillé sur la carte Ign). La pente se redresse alors fortement puis se calme en rejoignant le ruisseau de l’Embernard. De ce point, la sente remonte au mieux sous les reliefs jusqu’au col du Vallon.
Il est temps de descendre sur le lac de la Muzelle en utilisant les lacets soutenus par de forts rondins qui stabilisent un sol un peu fuyant. Au lac, le refuge est en vue, on le passe pour rejoindre la Tourbière (point 2139m) en laissant à gauche la bergerie. Les derniers alpages sont évacués rapidement par une succession de marches taillées dans la pente. Arrivé au Clot du Selat le chemin dévale jusqu’à l’Alleau la combe du ruisseau de la Pisse en longeant une multitude de cascades toutes plus belles les unes que les autres.
Aux premières maisons de l’Alleau, ne pas prendre le pont mais tourner à gauche pour s’engager sur la large piste qui file en sous-bois, passe le parc aventure et devient dès lors plus étroite. On longe sur plusieurs centaines de mètres le Vénéon avant de le quitter pour entamer une remontée douce en direction de la Danchère. Le chemin débouche sur la route qui ramène au parking en deux minutes.
Ce topo ne constitue en aucun cas une sécurité pour son utilisateur. Ce dernier pratique la montagne à ses risques et périls, est autonome et responsable de lui-même et des gens qu’il emmène. Dans le cas contraire, ils fera appel à un professionnel de l’encadrement.