Lacs de la Pra – par la cascade de l’Oursière et le refuge de la Pra
Randonnée pédestre en Belledonne
Itinéraire
Suivre le chemin forestier en légère descente depuis le parking. Franchir par une passerelle un premier cours d’eau assez large traversant la piste et monter en suivant cette dernière. Le sentier devient plus étroit en s’élevant et présente, au bout d’un certain temps, quelques lacets pour le franchissement de parties plus raides. On vient couper à plusieurs reprises des goulets de ravinement et des petits torrents obligeant le passage à gué au moment des crues. La cascade de l’Oursière est la troisième que l’on rencontre et ne peut être confondue avec les autres tant son débit et sa hauteur impressionnent.
Prendre à droite avant la cascade pour monter plus ou moins le long de la chute d’eau par des lacets bien marqués. Vers 1600 m, on parvient à un très joli petit plateau où le caractère paisible du ruisseau étonne radicalement quand on a observé la violence dont ce dernier fait preuve à peine quelques mètres plus bas. Traverser par le fond de ce large vallon formé entre le pic Chauvin et le Grand Eulier (2232 m) en restant en rive gauche de la rivière principale, et au lieu-dit « l’Oursière » laisser le sentier montant en direction des lacs Robert – ce même sentier qui servira à la descente un peu plus tard. En gardant la direction du refuge de la Pra, le chemin se met à grimper pour franchir un mur relevé d’environ 200 mètres de hauteur, enchâssé au pied d’une paroi.
Parvenu au sommet de ce raidillon, le décor s’apaise à nouveau et offre un soulagement autant apprécié par les mollets que par les yeux. Le torrent qui s’écoule en gracieux méandres au milieu d’une prairie dont seules les marmottes viennent rompre la quiétude est en effet un spectacle des plus appréciable. En suivant le fil du cours d’eau et moyennant un petit passage à gué, on se faufile de plateaux en buttes herbeuses jusqu’à bientôt apercevoir le refuge de la Pra qui constitue l’endroit idéal pour une pause pique-nique ; à moins que l’on ne préfère les rives d’un lac… auquel cas il faut emprunter sur la gauche, peu avant le refuge, un sentier filant à plat sous le Roc de l’Hôpital et descendant très brièvement pour rejoindre le magnifique lac Merlat, niché sous la face Sud du Grand Colon, dont le sommet peut d’ailleurs être atteint en une heure environ.
Revenir en arrière en direction du refuge de la Pra en essayant de traverser le ruisseau dès que possible afin de venir chercher le GR 549, sur l’autre rive. Emprunter le GR vers le Sud-Ouest en passant successivement quelques-uns des plus beaux lacs du massif : le lac Claret et son eau turquoise cristalline, le lac Longet et son allure de petit fjord, le lac Lémat et ses troncs et blocs coulés faisant penser à une cité lacustre oubliée… Depuis ce dernier sur lequel on descend d’une petite centaine de mètres, il s’agit de remonter ensuite de la hauteur perdue, ce qui n’est pas sans se faire sentir au niveau jambes et du moral… On retrouve ensuite un terrain relativement plat avant de croiser la jonction nommée « le Grand Sorbier ». Prendre à droite un sentier descendant à travers le « Clôt des Vernes » et retombant 300 mètres plus bas dans le joli vallon qui succédait immédiatement à la cascade de l’Oursière lors de la montée.
La suite de la descente s’effectue par le même itinéraire qu’à la montée en reprenant le chemin de la cascade de l’Oursière.

La célèbre et puissante cascade de l'Oursière canalise comme un entonnoir tous les torrents du secteur.

La rivière en amont de la cascade de l’Oursière ne laisse pas présager de la violence de la chute quelques mètres plus bas.

Le magnifique lac Merlat est niché au pied de la face Sud du Grand Colon, lui-même accessible en une heure depuis le lac.