Trois Pucelles - couloir Nord-Est

Ski de randonnée Ski de randonnée dans le Vercors

N’allez pas chercher dans vos topos, personne n’a jusque-là daigné se pencher sur le cas de ce couloir alors que c’est peut-être la ligne la plus visible depuis Grenoble ! Même s'il est rarement en bonnes conditions du fait son altitude, cet itinéraire offrira un moment inoubliable à celui qui saura attendre la bonne chute de neige. En ce qui nous concerne, on y est allé, on a un peu touché, mais on s’est bien amusé !

Itinéraire

Dans l’épingle très marquée que fait la route de St-Nizier au pied du tremplin, un sentier descend dans la forêt (balcon Est) et arrive au dessus du Trou de Poussebou (cuvette très caractéristique dans les bois - panneau). Continuer en descendant légèrement sur la bordure du " Trou ", puis remonter en sortant de la forêt. Poursuivre quelques dizaines de mètres et repérer l’attaque du couloir (caractérisée par une sorte de goulet qui monte à travers le pierrier). Cette partie est rarement assez enneigée pour pouvoir être remontée à skis, mais on ne sait jamais…

Remonter alors le goulet qui prolonge le couloir à travers le cône d’éboulis: La pente est d’abord modérée (35°). A l’entrée du couloir, ça se redresse petit à petit (40°). Sur le haut, on trouve quelques rochers qu’il faut négocier en fonction de l’enneigement et qui contribuent à augmenter la raideur de la pente. Se maintenir plutôt rive droite (la gauche à la montée) pour ne pas venir buter contre les belles dalles du Couteau. On finit par atteinde les premiers pins sous lesquels on sillonne pour finalement trouver la " Salle à manger ", au pied de la grande Pucelle.

Nota : la " Salle à manger " (et donc le haut du couloir) peut s’atteindre par la voie normale du Moucherotte (GR 91) et même par le sentier écologique (mais plus raide).

La principale difficulté de la descente réside dans les éventuels rochers et cailloux qui peuvent se dissimuler (ou non) sous la neige, tels des récifs acérés menaçant nos frêles esquifs. On se méfiera aussi de la stabilité générale du manteau qui, comme dans tout couloir redressé peut se révéler fragile.

Ce topo ne constitue en aucun cas une sécurité pour son utilisateur. Ce dernier pratique la montagne à ses risques et périls, est autonome et responsable de lui-même et des gens qu’il emmène. Dans le cas contraire, ils fera appel à un professionnel de l'encadrement.