L'arbre remarquable de Pressembois

Randonnée pédestre en Belledonne

S'il est un arbre connu par des milliers d'habitants de l'agglomération Grenobloise, c'est bien celui de Venon, perché sur sa colline, tel une sentinelle visible de très loin. Mais si l'on demandait à ces mêmes habitants s'ils l'ont déjà approché, bien peu seraient capable d'expliquer comment le faire ! La réponse, vous l'aurez simplement dans ces quelques lignes...

Itinéraire

Il faudra partir du très joli parc du Laussy, prés de la mairie de Gières. Le chemin serpente au dessus du parc et rejoint rapidement la route qu'il faudra traverser plusieurs fois avant d'arriver à La Faurie. Prendre à gauche et suivre le balisage jaune jusqu'à « Champ Duret » et continuer à droite sur la route pour rejoindre la charmante église. A Venon La Chappe, prendre à gauche pour rejoindre quelques centaines de mètres plus loin la colline de Pressembois dominé par son chêne remarquable. Son age est estimé à 200 ans, avec un tronc de près de 5m de circonférence, une hauteur de près de 20m, on peut penser que la vie locale de ces derniers siècles n'a pas de secret pour lui. Juste après la colline, prendre à gauche un chemin confortable qui bientôt pénètre dans la forêt. Bien suivre le balisage lors d'une agréable traversée ombragée à flanc de colline pour rejoindre 2 km après la petite route de montée.

Nota : Il est rappelé aux randonneurs qu'il doivent résister à l'envie de s'approcher du chêne. Tout d'abord parce que le terrain qui héberge ce magnifique chêne est privé, ensuite parce que la colline est un pâturage réservé à nos amies les vaches.

Un peu d’histoire

Dans un passé lointain, la vallée du Sonnant menant à Uriage était impraticable à pieds ou à cheval. Au départ de Gières, le chemin passait alors par Venon, par l'actuel chemin des combasses. Quant à la liaison avec Saint Martin d'Uriage, elle fut évoqué pour la première fois après la révolution.

Le village de Venon vivait essentiellement d'agriculture. La viticulture a fait l'objet d'une importante activité. Pour occuper l'hiver, la plupart des hommes pratiquaient un second métier lié à l'industrie du gant, très prospère à la fin du 19ème siècle.